La dépendance au tabac est une addiction très forte, même chez certains fumeurs qui ont réussi à arrêter de fumer. Le tabagisme est une dépendance rapide, qui s’installe en quelques semaines, même si l’on commence avec une quantité limitée de cigarettes et qu’on ne fume peut être pas quotidiennement dans les premiers temps. Selon les addictologues, le tabac est la substance la plus difficile à arrêter avec l’alcool. C’est pourquoi il est bénéfique de consulter un tabacologue pour l’arrêt du tabac, en plus de prévoir une alternative nicotinique.
Pourquoi consulter un tabacologue ?
L’accompagnement avec un tabacologue augmente de 3 à 4 fois les probabilités pour un fumeur d’arrêter définitivement le tabac. Combiné avec la prise d’une alternative, l’accompagnement avec le tabacologue permet au fumeur de mettre toutes les chances de son côté. Pour ceux et celles qui l’envisagent, il faut savoir qu’il existe des consultations de tabacologie dans la plupart des hôpitaux. Toutefois, les médecins généralistes sont également formés en tabacologie, ils peuvent donc accompagner à l’arrêt du tabac.
Éviter la souffrance du manque de nicotine avec une alternative
Le tabac contient de la nicotine, une substance addictive qui agit sur des zones spécifiques du cerveau. D’une personne à l’autre, la dépendance peut être plus ou moins intense. Le niveau de dépendance et donc, l’intensité des signes de manque à l’arrêt du tabac ne sont pas déterminés par la quantité de cigarettes consommées chaque jour. En règle générale, les personnes parvenant à arrêter de fumer seules sont celles dont le niveau de dépendance n’est pas très élevé. Elles ont moins de symptômes physiques lorsqu’elles arrêtent de fumer. En effet, les personnes les plus dépendantes peuvent ressentir de véritables situations de souffrances physiques à cause du manque de nicotine.
- Envie de fumer extrêmement forte causant une grande agitation et irritation
- Sueurs froides et réveils nocturnes répétés
- Impossibilité de se concentrer
- Agressivité
- Dépression
Ces symptômes peuvent être grandement atténués par la prise d’une alternative nicotinique comme la cigarette électronique, les gommes ou les sachets de nicotine en plus d’un accompagnement par un tabacologue.
Prendre en charge la dépendance psychologique et comportementale
En même temps que l’addiction à la nicotine, une dépendance psychologique et comportementale se développe lorsqu’on fume. Des automatismes s’installent dans le quotidien du fumeur, comme le fait de fumer avec son café ou lors des trajets en voiture. Les périodes de stress ou les occasions festives sont aussi des occasions favorables à la consommation de tabac. Quand le fumeur ne fume pas de manière automatique, il fume pour gérer ses émotions “grâce” à la cigarette, même s’il n’en est généralement pas conscient. Afin de traiter cette dépendance psycho-comportementale, l’accompagnement par un tabacologue est recommandé. Le plus souvent, il va proposer une thérapie cognitivo-comportementale pour augmenter les chances d’arrêter de fumer.
Sources :
https://www.france-assos-sante.org
https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/11/2024_11_2.html
