Durée du tabagisme : quels impacts physiques selon la durée ?

Durée du tabagisme : quels impacts physiques selon la durée ?

 

En réalité, la durée du tabagisme ne change pas nécessairement de manière flagrante les impacts physiques. En effet, on peut avoir fumé seulement 2 ans et avoir les mêmes effets importants sur la santé que si l’on a fumé 15 ans. Ce qu’il faut retenir plutôt, c’est que tôt ou tard, le tabac détruit la santé cardiovasculaire et pulmonaire en provoquant diverses maladies. On sait d’ailleurs que la durée de vie d’un fumeur est plus courte. Une autre chose importante à savoir, est que dès l’arrêt du tabagisme, le corps commence à se rétablir. Cela se fait dans la durée, même si des effets bénéfiques peuvent être constatés dès le premier mois d’arrêt. L’aspect esthétique redevient également meilleur avec l’arrêt du tabac. La peau est plus belle, les cheveux aussi.

Les fumeurs ont une durée de vie plus courte

S’appuyant sur les chiffres connus, il a été estimé que la durée de vie d’un homme fumeur ne dépasse généralement pas 70 ans et pour les femmes 74 ans. Cela s’explique par le fait que le risque de contracter des maladies mortelles du cœur, des poumons et d’autres organes est plus élevé chez les individus qui fument. En moyenne les fumeurs ont une espérance de vie plus courte de 10 ans par rapport aux non-fumeurs.

Combien de temps le corps met à se rétablir quand on sort du tabagisme ?

Le corps guérit progressivement lorsque l’on cesse de fumer. Quand on arrête de fumer, presque immédiatement, la pression sanguine commence à baisser et votre taux d’oxygène sanguin remonte. La circulation sanguine et le rythme cardiaque reviennent à la normale, ce qui réduit le risque de crise cardiaque. Deux jours après, les sens du goût et de l’odorat commencent à s’améliorer. Toute la nicotine absorbée a quitté le corps après 3 jours seulement.

Deux semaines après, la respiration est déjà plus aisée. Un mois plus tard, l’exercice physique est beaucoup plus facile et la capacité pulmonaire augmente. Après 9 mois, la libération des poumons est presque terminée. Les alvéoles, (de petits sacs d’air qui absorbent l’oxygène et évacuent le dioxyde de carbone), sont beaucoup plus performantes. Cela favorise la lutte contre les infections des poumons. Lorsqu’on ne fume pas pendant plus d’un an, le risque de crise cardiaque due au tabagisme a diminué de moitié. Après 5 ans, le risque d’AVC est identique à celui d’un individu qui ne fume pas. Tout cela peut être une grande source de motivation pour l’arrêt tabagique.

Sources :

https://www.canada.ca

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