Les effets secondaires du sevrage tabagique peuvent être réduits ou supprimés en pratiquant une activité physique. En combinaison avec une alternative sans fumée, cela accroît les probabilités d’arrêter le tabac à long terme. On fait le point.
Diminuer les risques de reprise du tabac grâce à l’activité physique
La motivation pour arrêter de fumer est plus importante lorsque l’on a une activité physique régulière. Le fait de faire du sport contribue à atténuer les symptômes du service tabagique (anxiété, dépression, troubles du sommeil, etc.). D’après les tabacologues, il est conseillé de privilégier les activités sportives à l’extérieur (marche, vélo, course à pied, yoga, etc.). Les sports plus physiques peuvent être pratiqués au début de l’arrêt du tabac, mais en adaptant les efforts au souffle.
Les études scientifiques évoquent les bienfaits du sport pour l’arrêt tabagique
Selon l’Institut national du cancer, des études récentes ont démontré l’efficacité de l’exercice physique pour réduire le besoin compulsif tabagique. En effet, les effets du sport sont particulièrement bénéfiques lorsqu’il s’agit de lutter contre les symptômes de manque. D’après les scientifiques, la pratique d’une activité physique devrait être intégrée au programme d’aide à l’arrêt du tabac dans le but de réduire le craving en complément des traitements nicotiniques de substitution et des alternatives sans fumée.
L’intérêt à associer l’activité physique à une alternative sans fumée
Les alternatives sans fumée offrent un avantage majeur pour l’arrêt du tabac. Elles ne produisent pas de fumée et permettent d’avoir une dose de nicotine afin de diminuer voire de supprimer les symptômes du manque. Par exemple, comme avec les sachets de nicotine ou la cigarette électronique avec un e-liquide nicotiné. En combinant une alternative sans fumée à de l’activité physique, il est possible d’augmenter les chances de réussite de l’arrêt du tabac.
Sources :