Les défenseurs des alternatives au sénat l’ont encore souligné récemment : la nicotine ne provoque pas le cancer. Au Sénat, le débat sur les dangers du tabac et de ses dérivés a refait surface. Lors de leur audition devant le Sénat, les fabricants de tabac ont plaidé en faveur d’une taxation allégée pour les substituts de la cigarette, comme la cigarette électronique, les sachets de nicotine ou le tabac chauffé, en soulignant leur toxicité moins élevée en comparaison avec la cigarette.
Le sénat débat des taxations plus douces pour les alternatives nicotine sans tabac
Le 1er janvier, une hausse des prix du tabac a été opérée, portant le coût d’un paquet de cigarettes à 12 euros. Au cours des deux dernières décennies, le taux de tabagisme n’a pas beaucoup diminué. En effet, il est passé de 30% à 24% seulement. En rappelant que la nicotine n’est pas cancérigène, les défenseurs des alternatives ont aussi sollicité que le gouvernement se positionne en faveur de taxes réduites pour les produits moins nocifs que le tabac fumé, comme les cigarettes électroniques, les sachets de nicotine et le tabac chauffé.
Puisque la nicotine est non cancérigène, il faut taxer plus les produits responsables des cancers
Pour eux, il faudrait imposer une taxe plus élevée sur les produits les plus nuisibles, et une taxe moins importante sur ceux qui le sont moins. Actuellement en France, la fiscalité de ces alternatives manque de cohérence. Par exemple, le tabac chauffé est soumis à une taxation quatre fois supérieure à la moyenne européenne, tandis que la cigarette électronique, qui est taxée dans 19 pays européens, n’est pas assujettie aux droits d’accises. Se défaire du tabagisme est une tâche difficile. Il est essentiel d’offrir au fumeur des substituts, et de lui permettre de dénicher les options à moindre risque qui lui conviennent le mieux.
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